par Au Coeur de l'éveil
Revenir à notre nature spirituelle est plus un voyage émotionnel qu’un voyage mental.
Afin de “revenir” à l’état naturel de notre existence et de le maintenir à tout moment, ou mieux de s’en souvenir, nous avons besoin de beaucoup de concentration. Il est un peu difficile d’utiliser des langues pour parler de questions cardiaques, car elles ont été conçues pour transmettre une perception différente. Donc, si vous ne comprenez pas les mots, concentrez-vous sur les vibrations ou les sentiments qui vous envahissent lorsque vous lisez le texte.
Nous attirons des vibrations similaires à celles sur lesquelles nous nous concentrons habituellement. Les pensées qui apparaissent dans notre esprit correspondent aux vibrations de notre concentration. Des vibrations plus hautes et plus larges, beaucoup plus engageantes et “légères”, prennent la place qui était réservée aux vibrations plus étroites, plus lentes et plus basses.
C’est pourquoi nous disons “l’amour triomphe de tout”. Si nous prenons du recul par rapport au concept d’amour que nous avons créé avec nos expériences et essayons de le ressentir comme une vibration, sans être affecté par des “influences extérieures”, nous comprendrons alors pourquoi nous disons que l’amour triomphe de tout.
D’un point de vue émotionnel, si nous permettons plus de vibrations, c’est-à-dire si nous aimons plus, nous ajoutons plus à notre amour et au monde. Encore une fois, s’il vous plaît, ne faites pas attention au vocabulaire que j’utilise. Permettez à cet article d’être plus un voyage émotionnel qu’une simple analyse mentale des mots.
Chaque fois que nous sentons que quelque chose « se passe » au cours de notre journée, ou à un moment particulier, nous prenons conscience de nos réactions émotionnelles se produisant dans la région du cœur et de l’estomac. De plus, lorsque nous éprouvons de la résistance face à une certaine situation, nous sentons en fait notre corps émotionnel se resserrer et nous commençons à moins aimer. Ce processus se produit lorsque notre concentration est obstruée par les processus cognitifs, qui nous disent que la situation dans laquelle nous nous trouvons devrait être différente de ce qu’elle était à ce moment-là. Ainsi, nous ressentons immédiatement une résistance, une douleur – un décalage avec la vérité du moment en cours. Et c’est ainsi que nous restons coincés dans notre esprit influencé qui commence à créer sa propre réalité.
Alors, on vit moins, alors qu’en fait on vit plus, pour vivre librement.
Il n’y a pas de différence entre les “fous” et les “normaux”. Il n’y a que des gens qui font confiance à leur esprit et d’autres qui ne le font pas. Les « fous » et les « normaux » qui font confiance à leur esprit sont en fait placés dans la même position – ils voient la réalité à travers un spectre de schémas mentaux conditionnés. Le fait que les « fous » aient des idées différentes ne fait aucune différence, sauf lorsqu’il s’agit d’expérimenter la réalité.
Cela dit, les esprits créent des réalités alternatives. Il y a des mondes au-delà de la réalité de l’esprit. Ce sont des réalités définies par des missions d’âme, des accords et des potentiels d’expérience individuelle. C’est généralement ce que les enfants manifestent avant que différentes influences ne les contaminent. Il n’est pas nécessaire d’avoir une identité ou d’être une « personne » pour faire l’expérience de la réalité individuelle. Il n’est pas possible d’ÊTRE un ‘individu’, mais nous pouvons toujours imaginer que nous en sommes un.
Dans ce cas, même le plus petit potentiel d’expérience individuelle ne peut être réalisé et ce qui est créé est un monde de l’ego. C’est pourquoi nous devons nous réincarner encore et encore, jusqu’à ce que le plein potentiel de la personne commence à s’épanouir. Les potentiels commencent à croître lorsque la conscience réalise enfin qu’elle est pure. A ce moment, la conscience commence à briller sur le monde et la fleur de la personne commence à fleurir. Nous laissons derrière nous les idées de la vie, nous commençons à vivre sans limites, freins ou concept d’expérience.
Tout ce qui vient sous forme d’expérience doit être aimé et accepté, et non résisté ou craint. Au début, cela peut être difficile parce que nous prenons conscience d’un énorme tas d’émotions qui sont restées là sans se réaliser. Il y a aussi les concepts d’esprit vicié basés sur des peurs existentielles, comme la peur de se blesser ou de mourir, qui essaient de rester en vie.
La seule chose qui puisse nous sauver de la mort est de comprendre ce qui meurt et QUI NOUS SOMMES VRAIMENT. C’est un message qui vient de la conscience divine.
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